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07/02/2008

Commentaires

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le ch'tit loup

mouai ...

ben j'accepte ton point de vue (qui consiste un peu a dire que le mal c est pas bien selon moi ...)

mais je suis assez contre le fait de faire croire qu'il y aurait des personnes riches, heureuses, et méchantes, qui s acharnent contre des personnes pauvres, malheureuses et qui n auraient rien à se reprocher.

 

j'ai lu beaucoup de contes de féés ou il y a le méchant plein de sous et le gentil opprimé; personnellement  aujourd'hui je considère que ne sont malheureux que ceux se comparent toujours aux autres, qui ne savent pas se contenter de leur pain et de leurs amis.

 

une personne de mon entourage était pauvre, délaissé, VULNERABLE, et il s'est avéré qu'un jour, la chance a tourné pour cette personne dont la situation en ferait baver plus d'un. et bien cette personne est devenue plus mauvaise que tout ce que tu pourra imaginer, délaissant ceux qui la soutenaient jusqu'à présent.

cela pour dire que ce n'est pas bon de ta part d'essayer de tirer un trait entre les bons et les méchants, chacun va d'un camp à l autre et personne n'est vraiment figé.

 

Pour ce qui est de ta critique du capitalisme :

a moins que tu ais une idée de génie (pas la peine de chercher on a tous essayé avant) ce mode de fonctionnement est celui qui a réussi a élever le niveau de vie de chacuns le plus rapidement possible. je ne t offenserai pas en le comparant aux autres modèles qui ont existé.

de plus si quelqu'un qui faute ---> punition 

c est normal non ? et ce quelque soit son rang.

j ai envie de dire, plus le rang est élevé plus la punition fait mal (exemple jérome kerviel)

en toute cordialité, je serai ravi de prolonger le débat,

bonne journée

gabriel,

Trevor Narg

Merci Gabriel,


Tes observations sont pertinentes, mon propos se veut bref et en devient  schématique sans doute. S'il semble opposer les riches aux pauvres, je le regrette car, ce que je veux dénoncer, c'est précisément la politique qui les oppose en aggravant les différences de traitement, du moins dans le mauvais sens, de mon point de vue.Les bons, les méchants, tous les cas se rencontrent partout, je pense toutefois que l'argent en abondance a tendance à pervertir.Ainsi le capitalisme, puisque tu en parles : tant qu'il concernait l'industrie, il était tempéré par le donnant-donnant avec le travail. Je me souviens d'un temps, pas si ancien, où tout ce qu'il y avait de respectable dans l'entreprise était respecté. Le personnel en particulier, de l'encadrement au plus bas de l'échelle.L'excès de richesse, avec la création des grands groupes et l'organisation de la mondialisation libertaire (à partir des années 70, je l'ai vécu et en résume les traits essentiels dans mon 3e roman, 2053), a amplifié les dérives avec les effets que l'on connaît, sociaux et écologiques. Ce que j'appelle libertalisme.Je pense qu'il n'est pas besoin de génie pour constater que le capitalisme, s'il n'est pas tempéré par des règles raisonnables, mène à sa perte et, ce qui est plus grave, à la nôtre. C'est un des thèmes de ma trilogie.sache que ton avis m'intéresse.A bientôt.Cordialement,


Trevor




le ch'tit loup

salut Trevornarg,

dans ce cas je suis d'accord :

sur le thème de l'écologie, je suis convaincu (voir plus) que tu as raison, le 'libertalisme' a fait de l'homme ce que j'appel 'le sida de la planète'. et je suis parmis les moins optimistes sur l'issue, à terme, de ce schéma.

sur ce point, je te rejoint totalement sur l'idée que cette forme de société n'a pour fin possible que sa propre destruction. les règles, il en faut, il en aurait fallu, mais nous ne sommes pas ici dans une situation ou il aurait juste fallu examiner les risques lors d un business plan avant de faire un projet de capitalisme, on parle de 6 M d'humains qui vont et viennent en tant qu'individus autonomes juste pour vivre le plus longtemps et le plus confortablement possible.

 

sur le plan social,

il faut un minimum de régulation sociale, mais par contre, le 'respect' dont tu parles refère peut être à un comportement paternaliste qu'ont certaines entreprises, mais ce respect n est effectivement plus trés présent du haut vers le bas, mais les salariés aussi n'ont pas de respect particulier pour leurs employeurs, et cherchent aussi à maximiser leur salaire/tempslibre/qualité de vie, en comparant toujours leur situation avec un idéal totalement idiot.

néamoins, politiquement, je trouve que les syndicats et la gauche d'aujourd'hui ont beaucoup pervertis cette régulation.il manque aujourd'hui un vrai conflit en fait; le gouvernement faisant un peu de social (trop 'vite fait' à mon gout) et n'ayant pas de réels opposants, la régulation n'est pas réellement en place ni possible.pour moi il est donc évident que la gauche ne joue plus son rôle (il ne suffit pas de critiquer, il faut proposer et agir). 

De plus la france est en proie à ses médias qui sont aussi pervertis par l'appat du scoup (ou de la prime pour le photographe), et qui ne réalisent pas l'impact qu'ils ont en ne montrant pas les actions de l'état, bonnes ou mauvaises, mais des potins, plus nuls les uns que les autres. ce qui fait que les francais qui attendaient de voir les actions du gouvernement et un changement se retrouvent dans une situation de frustration croissante. une régulation des médias, avec des thèmes à aborder ou à limiter est elle possible ? nous sommes en france : NON. sinon grêve, blocage, manipulation ... le train train quoi ...

 

donc bon tout ca pour dire que je suis d'accord avec toi sur la nécéssité d'une forme de régulation. mais il ne faut pas croire que celle ci n'est faite que pour defendre les plus faibles. la mise en concurence des marchés m'as permis d'avoir un ordinateur pour 300 euros, et une connection avec le reste du monde pour 20 euros par mois, et donc pour moi le progrés accessible à tous justifie ce modèle.

cordialement,

gabriel

Trevor Narg
Certes, Gabriel. Tu fais bien de rappeler que la mondialisation actuelle* a fait baisser les prix. Que les technologies nous ouvrent des voies presque impensables il n'y a pas si longtemps. Mais à quel prix ! C'est fait. Doit-on continuer ainsi ? C'est la question qui se pose aujourd'hui. De nouvelles priorités s'imposent, me semble-t-il. Encore faut-il dépasser les bonnes intentions. Et pour cela, au lieu des les exploiter médiatiquement et commercialement comme on ne cesse de le faire depuis des décennies, aller au fond des problèmes :- c'est ce que j'ai fait avec mes 3 livres,- c'est ce que je poursuis avec mes clips : pour mes 3 "écocasse", clique sur "médias", tu verras.
* Parmi les instruments du systême actuel, la concurrence, la compétition, la "culture du résultat". Ceux qui en prônent les vertus sont les premiers à les contourner : lorsque les grandes entreprises s'entendent sur leurs réponses aux appels d'offres, ou par la corruption ; lorsque les statistiques s'améliorent (chômage, sécurité...)  après que les règles du jeu ont été modifiées... Ce sont des méthodes libertalistes, la même hypocrisie se retrouve dans les entreprises, avec les conséquences que tu déplores. C'est de cela aussi qu'il faut sortir, sans oublier de plus que tout est lié.
A plus,
Trevor

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