Le message adressé par Trevor Narg aux "Antilibéraux", voici plus d'un an, commencerait-il à être entendu ?
Aux antilibéraux
Dans la communication et l'image des "antilibéraux", deux problèmes de sémantique :
1 - l' "anti" n'est pas constructif, un positionnement "pro" toucherait au-delà des contestataires,
2 - pour la gauche, combattre le "libéralisme" c'est renier une part essentielle de ses origines. C'est de plus tomber dans le piège des prétendus "libéraux" : ils s'attribuent un concept qu'ils ne cessent de trahir avec leurs excès. Enfin la connotation positive du mot "libéral" est indéniable, de même que la sonorité mélodieuse de ses dérivés : libéralisme, ultralibéral, néolibéral...
Le libéralisme a une connotation positive dans bien des esprits. En vous affichant "antilibéraux" n'affaiblissez-vous pas votre cause ? Et pas seulement pour des raisons de sémantique.
En effet pour la gauche, il faut le répéter, combattre le "libéralisme" n'est-ce pas renier une part essentielle de ses origines ?
De plus ce n'est pas le libéralisme que vous combattez, c'est ce que le "capitalisme libertaire" en a fait. Pourquoi ne pas l'exprimer avec la contraction de capitalisme libertaire : "libertalisme".
Le "T" de libertalisme change tout. La brutalité du mot évoque celle des pratiques de ses adeptes.
De plus, il change leur image : avec "libertalisme", finis la douceur de "libéral", le mélodieux d' "ultralibéral" ou de "néolibéral".
La communication ne peut être négligée aujourd'hui, n'est-ce pas elle qui maintient en place ceux que vous dénoncez ?
Ultralibéral et néolibéral remplacés par libertaliste et libertalisme, c'est tellement plus parlant !
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