"L'Europe est-elle condamnée au chômage de masse ?" interroge Claire Gatinois dans "Le Monde des 3-4 mars 2013.
Avec ses références, elle en donne la réponse : oui sans croissance. Nouvelle confirmation de ce qui est ressassé depuis des décennies sans contestation. Ici argumentée avec soin :
- passée la crise, il restera le "chômage structurel", "ce stock de demandeurs d'emploi quasi incompressible",
- le mal n'est pas que français,
- "en cause, les effets de la récession" et la "perte de capital humain",
- des statistiques faisant gonfler les chiffres,
- l'Europe du Sud condamnée au chômage de masse,
- un coût du travail trop élevé et une couverture trop généreuse du chômage.
Certes tous les experts ne seraient pas pessimistes, il en est même aux interprétations qui divergent, mais pour tous, en dehors du retour à la croissance, rien à espérer. Pour l'un d'eux cependant "il faut qu'il y ait des jobs", difficile apparemment.
Fatalité ? Juste une fois le mot évoqué, pourtant c'est bien ce qui ressort de cette démonstration.
Alors que, s'ils sont curieux de savoir si d'autres solutions existent, inédites, ces spécialistes ne peuvent ignorer qu'il en est une, concrète, juste et efficace, proposée depuis 3 ans : réformer la TVA.
Avec la TVAP en effet sont favorisés emploi et la compétitivité des entreprises. Les autorités européennes et françaises en sont informées, de même que les spécialistes, économistes et médias concernés.
Quant à la croissance, le seul objectif actuel des responsables de l'économie de nos pays, voici ce qu'en disait "Le Monde" en 2012 :
"La croissance
a creusé les inégalités",
"libérée par la dérèglementation
de l'économie entamée en 1991"
("Le Monde" des 11-12 juin 2012).
Ceci en Inde, où "la pauvreté recule"
mais avec sur son sol 42% d'enfants
de moins de 5 ans "mal nourris",
1/3 des pauvres de la planète
au lieu de 1/4, 20 ans avant,
et dans la valeur ajoutée la part
des salaires réduite de 70% à 50%.
La mondialisation libertaliste à l'œuvre
ainsi dans la démocratie la plus grande.
Et avec la Chine, "qui fait mieux",
dans les pays qui en sont les bénéficiaires,
le 1/3 de la population terrestre.
Pour la grande part des autres 2/3 donc,
encore plus d'injustice et de pauvreté
ajoutées aux atteintes écologiques.
Sacrée référence cette croissance !
Notre socio-économie est vraiment entre de bonnes mains !
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