Doutes sur les « Doutes sur la sécurité du chef de l’Etat »
publiés dans « Le Monde » du 26 mai 2015 :
Comment des membres du « Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) » peuvent-ils confier au « Monde » les « failles et incohérences du dispositif de protection du président de la République », sachant que cette confidence sera publiée dans le quotidien ce 26 mai ? De plus peu avant objet d’un débat radiophonique sur « Europe 1 » vers 13 heures, précisant que ce chef d’État est l’un des plus exposés aux risques d’attentat ?
Il y est insisté sur l’autorité exclusive du président de la République sur sa sécurité. Ainsi se posent 2 questions :
- a-t-il autorisé cette confidence au « Monde » et sa diffusion étendue ?
- a-t-il imposé depuis le renforcement de sa protection en conséquence ?
En principe la responsabilité appellerait des réponses affirmatives, donc l’interrogation : pourquoi ?
Cherche-t-il à dissuader toute intention d’attentat à son égard ? Mais pourquoi ainsi, alors que cela l’y expose davantage ?
Ou au contraire, ayant amélioré sa protection, donc sans risque chercherait-il à y inciter, à en provoquer un ? Pourquoi alors ? Reconfirmer l’unité du pays autour du Président comme le 11 janvier 2015, cette fois lui-même sauvé d’une attaque intégriste ?
On ne peut imaginer un tel scénario ! Même à l’approche de l’élection présidentielle.
Mais pourquoi alors cet article dans « Le Monde » et ce débat sur « Europe 1 » ?
Si vous avez une idée...
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