Vendredi 13, jour de chance ?
En tout cas pas pour les 130 tués, 350 blessés, leurs proches et familles, victimes de Daech à Saint-Denis et Paris.
Cette fois encore les circonstances interrogent. Un mois avant les élections régionales ; leurs dégâts, presque nuls au stade de France où se trouvaient le président de la République et plusieurs ministres ; 90 morts et de nombreux blessés par 4 tueurs dans une salle de spectacle de plus de 1000 places, la police attendant 3 heures pour y pénétrer. D’autant plus surprenant, révoltant même, en entendant les éloges qui n’ont cessé de suivre leur intervention.
Ainsi fut écrit le lendemain le texte d’un clip qui n’est pas diffusé encore à ce jour, inutile d’ajouter au trouble compréhensible installé pour quelque temps sans doute. Comme pour les massacres de janvier d’ailleurs.
En guerre
la France attaquée par Daech ?
Mais ce Daech, à qui le doit-on ?
A l’Amérique fondamentaliste, son Bush
avec son invasion abusive de l’Irak
suivie du renvoi de ses militaires ;
aux pétroliers sunnites, saoudiens
et Qataris, proches de la Syrie, hostiles
à son président tueur Bachar el Hassad,
comme le pouvoir Français, leur ami,
qui a fourni des armes à ses opposants
dont beaucoup ont rejoint Daech,
comme ensuite de jeunes Français,
l’après 2005, traitement de banlieues…
La France alors dans ses opérations
militaires anti-djihad en Afrique.
Quand le vendredi 13 novembre 2015,
Paris a 480 victimes de 8 tueurs Daechiens,
police et renseignements, ses défenseurs
sont couverts d’éloges incessants comme
après les 7, 8, 9 janvier « tous Charlie »,
alors qu’ils semblent n’avoir pas empêché
ni réduit de telles attaques et tueries.
Pourquoi se priver de pérorer encore,
puisque l’opinion parait oublier tout ça.
Alors que pour résoudre un problème
s’en prendre à ses effets ne suffit pas.
Mieux vaut en connaître les causes
et pouvoir ainsi vraiment les traiter.
Comme le 3 février, « attendons la suite ».
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