Dans son dernier livre qui vient de paraître, « Erreurs fatales », Vincent Nouzille y contribue à son tour.
Ainsi résumé : « Que ce soit par aveuglement, naïveté ou passivité, nos présidents successifs ont, depuis plus de trente ans, commis des erreurs fatales face au terrorisme, avec des conséquences graves pour notre sécurité.
Improvisations après les attentats, réformes retardées ou bâclées, gestion chaotique des prises d’otages, marginalisation des juges, déni de la montée du djihadisme intérieur, failles du renseignement, confusions diplomatiques, faux pas militaires, comme en Libye ou en Syrie, dérapages en Afrique : la liste est longue.
Longtemps, nos présidents ont cru que la France serait protégée par un dispositif judiciaire et policier qu’ils croyaient efficace. Mais le feu couvait, les alertes ont été nombreuses, et nos gouvernants ne les ont pas entendues, y compris au lendemain des attaques meurtrières de 2015, dont certaines auraient pu être évitées. Alors que plusieurs vagues d’attentats ont mis en lumière les carences du pilotage de la lutte antiterroriste et du renseignement, ainsi que l’absence de coordination et de prévention, rien n’a été fait pour y remédier efficacement. »
Volontaires ou non, ces erreurs résulteraient-elles du hasard ? Question qu’appellent leurs effets, leur usage et leurs conséquences, mobilisation, protection, stigmatisation. Questions posées depuis 5 ans ici, avec « à quand le réveil ? ».
Un clip le rappelle le 15 janvier 2017 :
Évités ces gâchis ?
Ces drames n’auraient-ils pas dû l’être,
le 11 septembre, le 3ème de Merah,
ceux de Charlie et du Bataclan ?
Leurs suites aussi, en Afghanistan,
en Libye, Mali, Irak, Syrie, DAECH,
le terrorisme installé à combattre,
de même que l’insécurité, mobilisant
les esprits, les moyens, les politiques,
dans l'amplification consécutive
à un combat de part et d’autre.
Cela depuis les printemps arabes
et leur échec. Au lieu d’y contribuer
l’Occident n’aurait-il pas dû soutenir
ces jeunes et leurs revendications
en cherchant à coopérer en ce sens
avec les pouvoirs concernés ?
Mais l’harmonie et la paix avec eux
étaient-elles bien recherchées ?