En tout cas pas pour les 130 tués, 350 blessés, leurs proches et familles, victimes de Daech à Saint-Denis et Paris.
Cette fois encore les circonstances interrogent. Un mois avant les élections régionales ; leurs dégâts, presque nuls au stade de France où se trouvaient le président de la République et plusieurs ministres ; 90 morts et de nombreux blessés par 4 tueurs dans une salle de spectacle de plus de 1000 places, la police attendant 3 heures pour y pénétrer. D’autant plus surprenant, révoltant même, en entendant les éloges qui n’ont cessé de suivre leur intervention.
Ainsi fut écrit le lendemain le texte d’un clip qui n’est pas diffusé encore à ce jour, inutile d’ajouter au trouble compréhensible installé pour quelque temps sans doute. Comme pour les massacres de janvier d’ailleurs.
Comment des membres du « Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) » peuvent-ils confier au « Monde » les « failles et incohérences du dispositif de protection du président de la République », sachant que cette confidence sera publiée dans le quotidien ce 26 mai ? De plus peu avant objet d’un débat radiophonique sur « Europe 1 » vers 13 heures, précisant que ce chef d’État est l’un des plus exposés aux risques d’attentat ?
Il y est insisté sur l’autorité exclusive du président de la République sur sa sécurité. Ainsi se posent 2 questions :
- a-t-il autorisé cette confidence au « Monde » et sa diffusion étendue ?
- a-t-il imposé depuis le renforcement de sa protection en conséquence ?
En principe la responsabilité appellerait des réponses affirmatives, donc l’interrogation : pourquoi ?
Cherche-t-il à dissuader toute intention d’attentat à son égard ? Mais pourquoi ainsi, alors que cela l’y expose davantage ?
Ou au contraire, ayant amélioré sa protection, donc sans risque chercherait-il à y inciter, à en provoquer un ? Pourquoi alors ? Reconfirmer l’unité du pays autour du Président comme le 11 janvier 2015, cette fois lui-même sauvé d’une attaque intégriste ?
On ne peut imaginer un tel scénario ! Même à l’approche de l’élection présidentielle.
Mais pourquoi alors cet article dans « Le Monde » et ce débat sur « Europe 1 » ?
Suivant de près le texte de ce clip écrit hier 6 janvier, non édité, l’attaque contre « Charlie Hebdo » dans ses nouveaux bureaux avec ses 12 morts réveille des souvenirs qui semblent oubliés aujourd’hui à ce que l’on entend depuis sur les ondes et médias.
« Notre 11 septembre » à plusieurs reprises. Effectivement sur les commentaires le rapprochement existe, sur des points essentiels : pas de « pourquoi ? », ni de « qu’a-t-on fait pour l’éviter ? », mais « nous sommes en guerre »…
Mais aussi des positions ostentatoires de responsables politiques de tous bords, pour la « France unifiée » : drapeaux en berne, minute de silence, cloches de Notre-Dame, manifestations populaires… finalement l’unanimité anti-islamique, l’unité française ainsi réalisée !
L’unité française réalisée ! l’impossible accompli, il a fallu 12 morts et 2 tueurs djihadistes pour parvenir à l’impossible, à l’unité. Si elle dure ne devraient-ils pas être récompensés ?
Attendons donc la suite.
Mais la France coincée par ses engagements récents, le crime odieux n’était-il pas inévitable ? N’était-il pas prévisible ? Rares certes, les alertes ne manquent pas, pas plus que les interrogations. Vers une « 3e guerre mondiale ?» peut-on lire ici et là : résultat des fautes de l’Occident et de son affaiblissement ?
« … un dessin ? une observation plutôt, sur une conversion religieuse pour épouser une milliardaire. Incroyable !
Surtout viré (pas sûr, hypocrisie en plus) par le médiatisé défenseur de la liberté d'expression depuis la diffusion par son hebdo des rendues fameuses "caricatures" de Mahomet, et l'exploitation médiatique qu'il en a fait.
Fragmentation pragmatique ou manipulation générique ? Les deux peut-être, Cela ne concernait pas les mêmes. En tout cas antiracisme à géométrie variable. »
Incroyable ! Une fois c’était déjà beaucoup, mais deux, c’est trop. Quelles qu’en soient les raisons. http://www.youtube.com/watch ? v=rXc6zNFbBEs = Présidentialisme le 22.09.2012.
Comment Charlie Hebdo peut-il « pousser à la radicalisation » ?
Enfin, parmi ses lecteurs perdus alors, Trevor Narg !
« La liberté c’est la responsabilité » a-t-il écrit dans son premier livre « 5021, l’autre monde » (2005). Que vaut une liberté irresponsable ? À quoi peut-elle conduire ? Ces « caricatures » étaient-elles une marque de liberté ou de provocation ? Surtout dans la récidive et son soutien médiatisé.
Autre interrogation, la protection de leurs bureaux était-elle suffisante pour empêcher le massacre des douze victimes, dont Cabu, Charb, Tignous et Honoré, ces talentueux journartistes ?
(Message écrit le 7 janvier, édité le 3 février 2015)
En France, ça n’a pas tardé. Dans les 48 heures, une nouvelle fois la fin de la Françafrique, clamée au sommet de l’Élysée, et une Miss France métisse franco-béninoise. Bon début, mais reste à traiter le fond, en débarrassant le pays de ses pollutions historiques et sociales, à commencer par le « Mite » qui la sclérose depuis un demi-siècle.
L’actualité le rappelle encore, en Centrafrique et au Mali avec l’un, après la Libye avec son prédécesseur, mais au service des Africains ou de présidents de la République français en mal de popularité ? Avec une déstabilisation cruelle et durable, dans le mépris ou l’imprévision d’un néo-impérialisme, du présidentialisme hérité et entretenu par ce mythe.
Petit récapitulatif :
Lier le racisme à la colonisation paraît naturel, sauf que là, et trop souvent, c’est de façon abjecte (Jules Ferry déjà ! Et, de De Gaulle à Giscard, la France soutenant l'apartheid…). Par des esprits étriqués, enfermés dans leurs privilèges, y compris médiatiques. Cela amplifié par l’instrumentalisation anti-islamiste depuis le 11 septembre 2001. À quand le réveil ?
« Classement PISA : la France championne des inégalités scolaires »
titre Le Monde ce 3 décembre 2013 :
- 25e place sur 65 participants – à la 18e sur les 34 pays membres de l'OCDE, tout juste dans la moyenne des pays de l'OCDE ;
- Des écarts qui se creusent. Le poids croissant des inégalités sociales. Les difficultés des enfants d'immigrés. Des élèves anxieux. Les filles moins performantes.
Rien ne manque !
Sinon l'origine de ce bilan, la Ve République :
« - l'affaiblissement de l'enseignement, déstabilisé avec d'incessantes réformes et sa confusion avec l'éducation, opposant finalement parents et enseignants, tous perdants, les enfants d'abord et la société ;
- une décolonisation dramatique pour les peuples concernés, nombreux obligés depuis d'émigrer pour survivre, et des rapports déséquilibrés, nuisibles en tout aux deux continents, populations et économies, au profit de privilégiés politiques et financiers… »
Jour de rentrée scolaire, comme chaque année depuis un demi-siècle, réformée, jusque là toujours dans la confusion entre enseignement et éducation avec les résultats désastreux, déplorés aussi chaque année. Depuis des années Trevor Narg propose d'en finir et de rétablir chacun dans son rôle, éducation aux parents, enseignement à l'école.
21 mars 2013
L'un des gâchis de cette République, le pire sans doute.
Une enquête de l'Unicef (Europe1 10.04.2013) vient de situer la France au dernier rang des pays riches (13) dans "le dialogue parents-enfants". Mais avec 1 enfant sur 5 ayant consommé du cannabis, elle est en première place. A quand le réveil ?
2 décembre 2011
Parmi les ravages de la Ve république, le traitement de la jeunesse avec son Education Nationale ! Mais son créateur ne voyait-il pas dans les Français des "veaux". Mission accomplie ?
30 septembre 2011
Des gosses mal élevés, des incivilités, rien de tel pour nourrir violence et insécurité utiles à certaines politiques. De même que le défaut de jugement résultant d'une instruction insuffisante pour y ajouter les moyens d'influence. Volontaire ou non, depuis 50 ans de Ve république, on voit le résultat.
1er mars 2011
2011, l'année des prises de conscience ! Dès le début, de leur expression courageuse dans des pays du Sud, contre leurs dictateurs. Révélant ainsi les "horreurs et manipulations" de la décennie précédente, surtout, pas seulement chez eux. A quand l'assainissement ailleurs ? A quand le réveil ?
9 octobre 2009
Entre la loterie pour les pauvres et la carotte pour attirer les élèves à l'école, les idées ne manquent pas chez certains. Difficiles à qualifier, entre mépris et ignorance.
29 juin 2009
Aujourd'hui, même des ministres se plaignent du manque de respect sur les médias, d'avoir été "remerciés" sans ménagement, l'une d'elle, sans même un coup de fil du Chef du gouvernement. D'autres du manque d'éducation de ces ministres ! Signe du temps dont Trevor Narg rappelle une cause profonde
14 juillet 2008,
le jour de gloire est arrivé. Et la jeunesse ? Peu de place à part des mots et bientôt l'interdiction de vente d'alcool. Elle est notre avenir pourtant, au Sud comme au Nord, peut-être davantage même. Pour le rappeler, aux mots de défiler.
Après des mois, des années peut-être, sans attentats terroristes (hors du pôle irakien) malgré les initiatives occidentales, en Afghanistan et au Mali notamment, fallait-il réveiller l'anti-islamisme ?
Oui apparemment, la Tunisie et l'Égypte étaient mûres après deux ans d'échec politique aux mains d'islamistes.
En Égypte la nomination à Louxor d'un gouverneur prétendu responsable de l'attentat de 1997 contre des touristes suisses (1) reprochée au président Morsi, largement médiatisée a permis les manifestations de ses partisans et les massacres précédant son arrestation, avec le coup d'État de l'armée.
Cela alors qu'un millier de terroristes venaient de s'évader des prisons d'Afghanistan avec "le risque d'attentats partout dans le monde" (dans les TGV d'Europe en particulier), et alors qu'Israël venait de décider de nouvelles constructions dans une zone occupée proche de Jérusalem en négociant avec ses voisins palestiniens.
Cela suivi de près des bombardements chimiques faisant des milliers de victimes en Syrie, embarrassant les responsables occidentaux, suivis aussi d'attentats au Liban.
Une véritable mise à feu de la région.
Soudaine mise à feu en effet du Proche-Orient sans la moindre cause terroriste, mais embarrassante pour un Occident non concerné directement, et plus spécialement le président Obama, seul responsable occidental depuis longtemps ayant cherché à apaiser ces interminables confits.
Coïncidence qui peut paraître surprenante, d'autant plus qu'elle ne l'est pas, manifestement, qu'elle est significative d'une instrumentalisation de l'islamisme depuis deux décennies.
Un indice ? Le prétexte de Louxor, son attentat de 1997 (1) suivant de près la représention d'Aïda au temple d'Hashepsout organisée pour tous les Grands du monde par Moubarak : c'est la vengeance des proches des victimes d'une incarcération générale sécuritaire, sans rapport avec l'islam, mais due au Président d'alors. Les médias qui venaient de la diffuser ont été informés de la supercherie avant les massacres du 14 août 2013 lors du coup d'État de l'armée. Pas de réactions alors. Par contre, que de bruit autour des brutalités réveillées dans la région, et alors qu'il soutenait El Assad contre les djihadistes, Israël aurait convaincu Obama d'intervenir.
Au point qu'une intervention militaire occidentale se prépare contre les installations concernées du président El Assad, probable assassin à l'arme chimique, avec les incertitudes et risques majeurs que cela représente pour la région et au-delà, et de réveil d'un anti-islamisme qui semblait se calmer.
les attaques islamistes au Kenya et au Pakistan : confirmation ?
Le réveil se confirme en effet, au Kenya dans un centre commercial de Nairobi, le 2ème jour plus de 59 morts, de 200 blessés, des otages. L'indignation mondialisée, en même temps qu'un groupe islamiste revendique un double attentat suicide au Pakistan, devant une église de Peshawar.
Trevor Narg l'a écrit, "Science et vie" confirme son existence dans son numéro de juin 2013 :
"la provenance et la nature de la pluie de particules qui s'abattent à chaque seconde sur la Terre avec une énergie inouïe ne font plus de doute...
Bombardant uniquement la haute atmosphère, les rayons cosmiques ne frappent en définitive que...les avions (page 98)..."
Or dans son premier roman, "5021, l'autre monde", Trevor Narg décrit ce qui nous attend si l'on continue de polluer l'atmosphère au point de la priver de sa fonction protectrice des rayons cosmiques. Il était temps que la pertinence de cette hypothèse se confirme et rende à son anticipation toute sa crédibilité, parfois mise en doute.
Ainsi que ses mises en garde écologiques, qui ont suivi.
Pape François à Lampedusa : "Qui est responsable du sang de ces frères et sœurs ? Personne !..."
Trevor Narg répond : Si ! De Gaulle.
De Gaulle, entre autres sans doute, avec sa décolonisation exemplaire des années 60, "dramatique pour les peuples concernés, nombreux obligés depuis d'émigrer pour survivre, et des rapports déséquilibrés, nuisibles en tout aux deux continents, populations et économies, au profit de privilégiés politiques et financiers. Le documentaire "Françafrique" de Patrick Benquet (Compagnie des Phares et Balises 2010) en rapporte les faits, les fondements, les témoignages, édifiants sur les pratiques de responsables politiques français à partir des années 60. Une responsabilité démontrée et accablante." Confirmant son mépris pour ces peuples, Sétif le 8 mai 1945 et "les autres massacres, celui des manifestants ‘Français musulmans algériens’ à Paris le 17 octobre 1961, de même que celui, par le FLN cette fois, des harkis abandonnés par l'armée française - qu'ils avaient servie -" (1), donc la France, eux sur le terrain, en première ligne souvent.
Un exemple d'exploitation des pays au détriment de leurs populations, répandu sur une part importante du continent avec les conséquences constatées depuis des décennies, que vient de dénoncer enfin une haute autorité mondiale.
Il est grand temps de prendre conscience des ravages causés autant par certains héros, devenus historiques par les victoires qui leur sont attribuées, que par la vénération qui leur est portée de ce seul fait, oubliant ses conséquences humaines et au-delà.
Depuis que l'écologie est passée aux mains des politiques et de l'argent avec les Grenelle de l'environnement, là comme pour le reste, ses problèmes sont exploités au lieu d'être traités, aux exploitations s'ajoutant les manipulations.
Autre "écho logique" dans la foulée, le limogeage ce 2 juillet 2013 de Delphine Batho, la ministre de l'Environnement contestant un Budget qui sacrifie l'écologie. Par un Président qui se soumet à la finance après avoir clamé ne pas l'aimer, finance qui a pris en main l'écologie grâce au "Grenelle" dont NKM, la ministre alors, fait l'éloge aujourd'hui : "sacrifier l'écologie, c'est sacrifier l'avenir".
"En Égypte la rue s'embrase" lit-on en première du "Monde" du 30 juin 2013.
Moubarak chassé en janvier 2011, l'a été seul, comme Ben Ali enTunisie. Leur "monde" depuis ne cesse d'en perturber la relève. Afin de récupérer ses privilèges ?
Un exemple, infime mais insidieux, significatif :
"VITE DIT" dans "Le Canard enchaîné" du 26 juin 2013 :
"Du "Figaro" (19/6) à "L'Humanité", c'est la surprise égyptienne de la semaine : comment un "vétéran du djihad" a-t-il pu devenir gouverneur de Louxor ?"... "alors qu'il fut jadis "un des chefs des Gamaal-Islamiya, groupe terroriste responsable du massacre de 56 touristes étrangers, en 1997", sur le site du temple de la reine Hatchepsout, à Louxor..."
Synthèse un peu rapide pour le moins, sachant la réalité entourant ce massacre.
Il a suivi d'un mois une représentation de l'opéra "Aïda" sur ce site précisément auquel le président Moubarak convia les plus hautes personnalités mondiales de la politique et du spectacle, une réussite mondialement médiatisée, jusqu'à cet attentat précisément.
Pour en assurer la sécurité, les autorité locales avaient arrêté et enfermé dans le stade de Louxor tous les "suspects" ou susceptibles de l'être, oubliant de leur apporter le minimum vital, pour boire en particulier, pendant plusieurs jours. Les victimes, dont le nombre est resté inconnu, n'ont pas été oubliées par leurs familles et leurs amis.
Il suffisait de se rendre sur place pour le savoir, mais cette information est restée cachée médiatiquement (En France au moins, un grand groupe hôtelier avait contribué à la fête organisée par le Président égyptien). Et, pour faire bref, "Les exécutants de cette action sont des jeunes membres de l'organisation, de nouvelles recrues sans influence ayant agi de leur propre chef ",telle est le constat de la "Synthèse de l'attentat Luxor" établie par la Police fédérale helvétique en 2010.
Cela, non pour exonérer le nouveau gouverneur de ses références terroristes, mais pour montrer que ce massacre n'a rien à voir avec le djihad, mais avec Moubarak et ses pratiques.
Cette situation rappelle un débat le 11 septembre 2001 : "aujourd'hui il ne faut pas demander pourquoi" y insistait-on. Peut-on vraiment résoudre un problème quand on refuse d'en connaître les causes ? Cela doit-il continuer ?