Depuis que l'écologie est passée aux mains des politiques et de l'argent avec les Grenelle de l'environnement, là comme pour le reste, ses problèmes sont exploités au lieu d'être traités, aux exploitations s'ajoutant les manipulations.
Autre "écho logique" dans la foulée, le limogeage ce 2 juillet 2013 de Delphine Batho, la ministre de l'Environnement contestant un Budget qui sacrifie l'écologie. Par un Président qui se soumet à la finance après avoir clamé ne pas l'aimer, finance qui a pris en main l'écologie grâce au "Grenelle" dont NKM, la ministre alors, fait l'éloge aujourd'hui : "sacrifier l'écologie, c'est sacrifier l'avenir".
"En Égypte la rue s'embrase" lit-on en première du "Monde" du 30 juin 2013.
Moubarak chassé en janvier 2011, l'a été seul, comme Ben Ali enTunisie. Leur "monde" depuis ne cesse d'en perturber la relève. Afin de récupérer ses privilèges ?
Un exemple, infime mais insidieux, significatif :
"VITE DIT" dans "Le Canard enchaîné" du 26 juin 2013 :
"Du "Figaro" (19/6) à "L'Humanité", c'est la surprise égyptienne de la semaine : comment un "vétéran du djihad" a-t-il pu devenir gouverneur de Louxor ?"... "alors qu'il fut jadis "un des chefs des Gamaal-Islamiya, groupe terroriste responsable du massacre de 56 touristes étrangers, en 1997", sur le site du temple de la reine Hatchepsout, à Louxor..."
Synthèse un peu rapide pour le moins, sachant la réalité entourant ce massacre.
Il a suivi d'un mois une représentation de l'opéra "Aïda" sur ce site précisément auquel le président Moubarak convia les plus hautes personnalités mondiales de la politique et du spectacle, une réussite mondialement médiatisée, jusqu'à cet attentat précisément.
Pour en assurer la sécurité, les autorité locales avaient arrêté et enfermé dans le stade de Louxor tous les "suspects" ou susceptibles de l'être, oubliant de leur apporter le minimum vital, pour boire en particulier, pendant plusieurs jours. Les victimes, dont le nombre est resté inconnu, n'ont pas été oubliées par leurs familles et leurs amis.
Il suffisait de se rendre sur place pour le savoir, mais cette information est restée cachée médiatiquement (En France au moins, un grand groupe hôtelier avait contribué à la fête organisée par le Président égyptien). Et, pour faire bref, "Les exécutants de cette action sont des jeunes membres de l'organisation, de nouvelles recrues sans influence ayant agi de leur propre chef ",telle est le constat de la "Synthèse de l'attentat Luxor" établie par la Police fédérale helvétique en 2010.
Cela, non pour exonérer le nouveau gouverneur de ses références terroristes, mais pour montrer que ce massacre n'a rien à voir avec le djihad, mais avec Moubarak et ses pratiques.
Cette situation rappelle un débat le 11 septembre 2001 : "aujourd'hui il ne faut pas demander pourquoi" y insistait-on. Peut-on vraiment résoudre un problème quand on refuse d'en connaître les causes ? Cela doit-il continuer ?
"L'Europe est-elle condamnée au chômage de masse ?" interroge Claire Gatinois dans "Le Monde des 3-4 mars 2013.
Avec ses références, elle en donne la réponse : oui sans croissance. Nouvelle confirmation de ce qui est ressassé depuis des décennies sans contestation. Ici argumentée avec soin :
- passée la crise, il restera le "chômage structurel", "ce stock de demandeurs d'emploi quasi incompressible",
- le mal n'est pas que français,
- "en cause, les effets de la récession" et la "perte de capital humain",
- des statistiques faisant gonfler les chiffres,
- l'Europe du Sud condamnée au chômage de masse,
- un coût du travail trop élevé et une couverture trop généreuse du chômage.
Certes tous les experts ne seraient pas pessimistes, il en est même aux interprétations qui divergent, mais pour tous, en dehors du retour à la croissance, rien à espérer. Pour l'un d'eux cependant "il faut qu'il y ait des jobs", difficile apparemment.
Fatalité ? Juste une fois le mot évoqué, pourtant c'est bien ce qui ressort de cette démonstration.
Alors que, s'ils sont curieux de savoir si d'autres solutions existent, inédites, ces spécialistes ne peuvent ignorer qu'il en est une, concrète, juste et efficace, proposée depuis 3 ans : réformer la TVA.
Avec la TVAP en effet sont favorisés emploi et la compétitivité des entreprises. Les autorités européennes et françaises en sont informées, de même que les spécialistes, économistes et médias concernés.
Quant à la croissance, le seul objectif actuel des responsables de l'économie de nos pays, voici ce qu'en disait "Le Monde" en 2012 :
"La croissance
a creusé les inégalités",
"libérée par la dérèglementation
de l'économie entamée en 1991"
("Le Monde" des 11-12 juin 2012).
Ceci en Inde, où "la pauvreté recule"
mais avec sur son sol 42% d'enfants
de moins de 5 ans "mal nourris",
1/3 des pauvres de la planète
au lieu de 1/4, 20 ans avant,
et dans la valeur ajoutée la part
des salaires réduite de 70% à 50%.
La mondialisation libertaliste à l'œuvre
ainsi dans la démocratie la plus grande.
Et avec la Chine, "qui fait mieux",
dans les pays qui en sont les bénéficiaires,
le 1/3 de la population terrestre.
Pour la grande part des autres 2/3 donc,
encore plus d'injustice et de pauvreté
ajoutées aux atteintes écologiques.
Sacrée référence cette croissance !
Notre socio-économie est vraiment entre de bonnes mains !
"Historique" cet accord syndico-patronal du 11.01.2013 ! Historique en effet de traiter le chômage uniquement sur les rapports entre employeurs et salariés. Historique d'attribuer le chômage aux conditions de l'emploi, finalement à ceux qui en pâtissent, surtout les salariés !
On répondra, "c'est déjà ça". Oui, si cela réduit vraiment le chômage, mais non, si c'est sur le dos des travailleurs et des petites entreprises.
Car la cause du chômage est ailleurs, syndicats, politiques, économistes, entreprises et financiers le savent, ou devraient le savoir : avec la finance, la fiscalité économique, la TVA, à l'origine du déséquilibre argent/travail. Elle y contribue bien plus et sans sa réforme, la TVAP que je propose depuis 3 ans*, le problème ne pourra se résoudre. Mais le veulent-ils, la sclérose en place ?
A quand le réveil ?
* "France, pour sortir de l'enlisement, 2 mesures simples" (Thélès 2009)
Soumis à l'écran, à nos écrans depuis des années, à ce qu'ils nous montrent, à ce qu'ils nous masquent, à envahir nos jours et nos esprits, n'est-il pas temps de nous réveiller ?
DE L'ECRAN AU REVEIL la trilogie de Trevor Narg nous y invite.
Cette fois en ebook, 5021, 5022 et 2053 le réveil, ses trois romans réunis. Manifestement sortis en avance, à lire maintenant en phase avec leur temps, cette aventure dans le futur, cette réflexion sur le présent, ce tableau de notre temps.
Les accords d'Evian, 50 ans après leur signature ce 19 mars 2012.
Voici une contribution proposée ce jour anniversaire.
Pour en avoir constaté et fait rectifier un de ses effets, pervers pour certains échanges entre l'Algérie la France, je crois utile de l'évoquer en cet anniversaire.
Les entreprises françaises y travaillant, du fait de ces accords bénéficiaient d'un régime "privilégié", à savoir qu'elles n'étaient pas soumises à la taxe forfaitaire de 4% imposée aux autres entreprises étrangères qui, elles, étaient dispensées du régime fiscal local.
Ainsi se présenta cet "avantage" qui, de fait, dissuada pendant 25 ans la réalisation de travaux par des entreprises françaises en Algérie, de logements en particulier.
Un exemple significatif de ces accords ? En tout cas un exemple de la gestion gaullienne avec ce pays. Un premier pas décisif l'avait ouverte en 1945 à Sétif, avec le massacre d' "indigènes" par l'Armée le jour où se terminait une guerre où beaucoup d'entre eux s'étaient battus pour la France.
Le documentaire paru le 11 mars sur France 2, "Guerre d'Algérie, la déchirure", y fait allusion comme point de départ de cette déchirure et sa guerre déclenchée 9 ans plus tard. Sans toutefois citer l'autorité à la tête du pays alors, de retour peu après la manifestation du 13 mai 1958 à Alger, encore en sauveur, cette fois avec la Ve République, proposée et obtenue quelques mois plus tard. Puis l'autodétermination, en soi respectable, moins en pratique. La torture, "le mal absolu", perpétuée, des corps jetés dans la Seine le 17 octobre 1961 et le triste sort réservé aux Harkis en 1962, massacrés en Algérie, parqués en France, le départ des Pieds noirs, une sacrée déchirure en effet.
Une responsabilité qui ne se limite pas à l'Algérie d'ailleurs. Elle se retrouve dans l'ensemble de la "Françafrique", objet d'un remarquable documentaire également sur France 2. Là encore le Président exonéré du rôle essentiel qu'il a joué avec son collaborateur direct M. Foccart, et Sétif n'y est pas évoqué.
Anecdotique ? Mais n'en résulte-t-il pas une grande part des problèmes qui se posent à la France et à l'Afrique aujourd'hui : un présidentialisme excessif, une pauvreté imposant l'émigration massive, entre autres, des questions évoquées dans l'essai "Plus de respect ? 6 solutions" (Thélès). Mais aussi l'influence sur les mentalités d'un exemple historique adulé, non contesté, en l'occurrence le racisme sous-jacent et son exploitation actuelle.
La campagne pour l'élection présidentielle, autre héritage de cette gestion, n'en témoigne-t-elle pas aussi ?
FRANCE, POUR SORTIR DE L'ENLISEMENT, 2 MESURES SIMPLES,
un essai de 50 pages écrit par Trevor Narg et édité par Thélès en février 2009,
ignoré par le Président, qui l'a reçu dès sa parution, donc depuis lors,
ses 2 mesures - réformer la TVA et un scrutin proportionnel stable -, sont immédiatement reprises par le sortant-candidat dès l'entrée de sa campagne électorale.
Sauf que, instinctivement ou délibérément, il les déforme au point d'en proposer le contraire, donc, selon l'auteur, pour continuer à enliser le pays.
En effet, la TVAP proposée par Trevor Narg, la TVA à récupération partielle rééquilibre l'argent et le travail dans la production et sa redistribution sans augmentation de la TVA, une justice et une efficacité qui bénéficient aux vraies entreprises et à l'emploi.
C'est l'inverse que préconise le sortant-candidat avec sa "TVA sociale", celle-ci en augmentant les prix fait supporter aux consommateurs des réductions de charges aux entreprises sans distinction, risquant ainsi d'amplifier l'injustice socio-économique actuelle.
Quant à "la proportionnelle", la question n'est pas d'enlever un argument majeur à ceux que le scrutin majoritaire actuel excluent de la représentation nationale, comme le propose le sortant-candidat avec ses "10% de proportionnelle", mais d'établir une vraie démocratie avec une véritable représentation des Français dans leur Parlement, au pouvoir législatif, puis exécutif si de plus ils choisissent d'en finir avec le présidentialisme actuel : http://2012uneautrevoie.blogspot.com/
L'argument du manque de stabilité faute de majorité ne tient que si la question reste traitée à la gaulliste, alors que les vraies démocraties l'ont résolue, la majorité des pays européens.
Un exemple :
Quant aux autres candidats qui ont reçu ou connaissent ces 2 mesures, qu'attendent-ils pour les proposer ? Pour montrer que, SORTIR DE L'ENLISEMENT, (r)établir la justice, le respect et la motivation est possible, en traitant les causes essentielles qui en privent le pays depuis la rencontre de la Ve République et de la mondialisation actuelle, le présidentialisme et la TVA.
Le courage des jeunes Nord Africains manifesté en ce début de 2011 aura été l'exemple déclencheur, sans aucun doute, de la sortie de ces "indignés" par centaines dans la rue de grandes villes occidentales 6 mois après.
La raison en est la même en profondeur, l'injustice révoltante du système dont ils sont victimes. Pour beaucoup sans travail, sans avenir, ils voient des parasites gouverner le monde et leurs pays se gaver sur le dos de leurs peuples, en les manipulant.
Scotchés pour beaucoup devant leur écran jusqu'à présent, ces "indignés" s'aperçoivent que ce gâchis n'est pas une fatalité, alors que ses auteurs s'ingénient à leur faire croire. Après avoir vu que les dictatures les plus habiles et les mieux installées n'étaient pas indestructibles mais qu'il fallait oser et agir pour les atteindre, qu'il fallait du courage, de la détermination pour changer.
Ces "indignés" ont-ils enfin compris que ce qui a donné à ces jeunes l'énergie pour y parvenir n'est pas Internet, mais la volonté et l'implication personnelles jusqu'au sacrifice pour nombre d'entre eux ? Internet n'étant qu'un instrument de rassemblement pour ces manifestations cette fois, après l'avoir été et l'être encore des manipulations et de l'individualisme qui empêchent d'agir.
Trevor Narg dans ses écrits, certains sous forme de clips, l'annonce et le commente depuis des années :
Enfin la démonstration médiatisée de ce que Trevor Narg, seul, ne cesse de clamer depuis des années ! Des jeunes instruits (50% de la population dans ces pays) et sans travail ne peuvent se résigner indéfiniement :
sur Arte, "Le dessous des cartes" du 14 septembre 2011 : "Mondes arabes",
Voici le commentaire que j'y joins en remerciement :
Cette fois encore la qualité et la pertinence complètent l'information. Plus encore ici, elles la rectifient concernant les révoltes commencées avec l'année 2011.
Contrairement aux affirmations médiatisées jusqu'ici, ce ne sont ni Internet ni l'appartenance au monde arabe qui ont provoqué ces révoltes, mais le maintien au chômage des jeunes, instruits par l'école, la télévision et l'injustice sociale subie du fait de régimes présidentialistes en place.
Ce "dessous des cartes" apporte des éléments concrets le montrant assez clairement, c'est nouveau et cela mérite d'être salué.
Ces révoltes courageuses et salutaires étaient prévisibles.
" Mais d'Afrique et d'Asie par centaines de millions, des jeunes en contact avec des réalités moins sclérosantes, avec une éducation moins confuse, ne serait-ce que pour y faire honneur, ont envie de faire face aux difficultés et d'avancer. Sans autre choix souvent pour survivre.
En marche ainsi une relève féconde, puisque non formatée, une dynamique qui nécessairement va se manifester bientôt. Et réveiller celle du Nord de son engourdissement, si elle le peut encore. Là, tout devient possible ! Le changement, le rêve transformé enfin en réalité.
Un rêve ? Un rêve vraiment ? A quand le réveil ? "