Le Canard enchaîné du 19 avril 2017 nous apporte un nouvel élément, de poids, montrant le comportement des gouvernements français en place depuis janvier 2013 face au risque terroriste :
Le réveil enfin ? écrivais-je le 4 février dernier sur la contribution de Vincent Nouzille « Erreurs fatales », commençant par « Que ce soit par aveuglement, naïveté ou passivité, nos présidents successifs ont, depuis plus de trente ans, commis des erreurs fatales face au terrorisme, avec des conséquences graves pour notre sécurité...»
« Nos années de plomb - Du Caire au Bataclan : Autopsie d'un désastre - Enquête sur un mensonge d'État » de Philippe Cohen-Grillet, édité par « Plein jour édition»
« Bataclan : les 200 minutes qui ont boulversé la France », le FOCUS de C8 le 23 octobre 2016
Ainsi peut-on lire parmi les commentaires
- sur ce livre « …un terrible 'loupé' des autorités françaises. » ;
- sur cette émission « certaines voix s’élèvent pour affirmer que le drame aurait pu être évité. »
Entre autres y est confirmé que depuis des années des autorités françaises en savaient le risque sans que la sécurité de la salle n’en ait été renforcée, ni que la direction du Bataclan n’en ait été informée.
Et s’il n’y avait que le Bataclan ? Et Charlie Hebdo ? Et les victimes de Merah ? Cela fait beaucoup, surtout quand on sait la médiatisation qui en a été tirée. Pourquoi cela ?
Dans son dernier livre qui vient de paraître, « Erreurs fatales », Vincent Nouzille y contribue à son tour.
Ainsi résumé : « Que ce soit par aveuglement, naïveté ou passivité, nos présidents successifs ont, depuis plus de trente ans, commis des erreurs fatales face au terrorisme, avec des conséquences graves pour notre sécurité.
Improvisations après les attentats, réformes retardées ou bâclées, gestion chaotique des prises d’otages, marginalisation des juges, déni de la montée du djihadisme intérieur, failles du renseignement, confusions diplomatiques, faux pas militaires, comme en Libye ou en Syrie, dérapages en Afrique : la liste est longue.
Longtemps, nos présidents ont cru que la France serait protégée par un dispositif judiciaire et policier qu’ils croyaient efficace. Mais le feu couvait, les alertes ont été nombreuses, et nos gouvernants ne les ont pas entendues, y compris au lendemain des attaques meurtrières de 2015, dont certaines auraient pu être évitées. Alors que plusieurs vagues d’attentats ont mis en lumière les carences du pilotage de la lutte antiterroriste et du renseignement, ainsi que l’absence de coordination et de prévention, rien n’a été fait pour y remédier efficacement. »
Volontaires ou non, ces erreurs résulteraient-elles du hasard ? Question qu’appellent leurs effets, leur usage et leurs conséquences, mobilisation, protection, stigmatisation. Questions posées depuis 5 ans ici, avec « à quand le réveil ? ».
« Nos années de plomb - Du Caire au Bataclan : Autopsie d'un désastre - Enquête sur un mensonge d'État » de Philippe Cohen-Grillet, édité par « Plein jour édition»
« Bataclan : les 200 minutes qui ont boulversé la France », le FOCUS de C8 le 23 octobre 2016
Ainsi peut-on lire parmi les commentaires
- sur ce livre « …un terrible 'loupé' des autorités françaises. » ;
- sur cette émission « certaines voix s’élèvent pour affirmer que le drame aurait pu être évité. »
Entre autres y est confirmé que depuis des années des autorités françaises en savaient le risque sans que la sécurité de la salle n’en ait été renforcée, ni que la direction du Bataclan n’en ait été informée.
Et s’il n’y avait que le Bataclan ? Et Charlie Hebdo ? Et les victimes de Merah ? Cela fait beaucoup, surtout quand on sait la médiatisation qui en a été tirée. Pourquoi cela ?
Comment des membres du « Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) » peuvent-ils confier au « Monde » les « failles et incohérences du dispositif de protection du président de la République », sachant que cette confidence sera publiée dans le quotidien ce 26 mai ? De plus peu avant objet d’un débat radiophonique sur « Europe 1 » vers 13 heures, précisant que ce chef d’État est l’un des plus exposés aux risques d’attentat ?
Il y est insisté sur l’autorité exclusive du président de la République sur sa sécurité. Ainsi se posent 2 questions :
- a-t-il autorisé cette confidence au « Monde » et sa diffusion étendue ?
- a-t-il imposé depuis le renforcement de sa protection en conséquence ?
En principe la responsabilité appellerait des réponses affirmatives, donc l’interrogation : pourquoi ?
Cherche-t-il à dissuader toute intention d’attentat à son égard ? Mais pourquoi ainsi, alors que cela l’y expose davantage ?
Ou au contraire, ayant amélioré sa protection, donc sans risque chercherait-il à y inciter, à en provoquer un ? Pourquoi alors ? Reconfirmer l’unité du pays autour du Président comme le 11 janvier 2015, cette fois lui-même sauvé d’une attaque intégriste ?
On ne peut imaginer un tel scénario ! Même à l’approche de l’élection présidentielle.
Mais pourquoi alors cet article dans « Le Monde » et ce débat sur « Europe 1 » ?
Suivant de près le texte de ce clip écrit hier 6 janvier, non édité, l’attaque contre « Charlie Hebdo » dans ses nouveaux bureaux avec ses 12 morts réveille des souvenirs qui semblent oubliés aujourd’hui à ce que l’on entend depuis sur les ondes et médias.
« Notre 11 septembre » à plusieurs reprises. Effectivement sur les commentaires le rapprochement existe, sur des points essentiels : pas de « pourquoi ? », ni de « qu’a-t-on fait pour l’éviter ? », mais « nous sommes en guerre »…
Mais aussi des positions ostentatoires de responsables politiques de tous bords, pour la « France unifiée » : drapeaux en berne, minute de silence, cloches de Notre-Dame, manifestations populaires… finalement l’unanimité anti-islamique, l’unité française ainsi réalisée !
L’unité française réalisée ! l’impossible accompli, il a fallu 12 morts et 2 tueurs djihadistes pour parvenir à l’impossible, à l’unité. Si elle dure ne devraient-ils pas être récompensés ?
Attendons donc la suite.
Mais la France coincée par ses engagements récents, le crime odieux n’était-il pas inévitable ? N’était-il pas prévisible ? Rares certes, les alertes ne manquent pas, pas plus que les interrogations. Vers une « 3e guerre mondiale ?» peut-on lire ici et là : résultat des fautes de l’Occident et de son affaiblissement ?
« … un dessin ? une observation plutôt, sur une conversion religieuse pour épouser une milliardaire. Incroyable !
Surtout viré (pas sûr, hypocrisie en plus) par le médiatisé défenseur de la liberté d'expression depuis la diffusion par son hebdo des rendues fameuses "caricatures" de Mahomet, et l'exploitation médiatique qu'il en a fait.
Fragmentation pragmatique ou manipulation générique ? Les deux peut-être, Cela ne concernait pas les mêmes. En tout cas antiracisme à géométrie variable. »
Incroyable ! Une fois c’était déjà beaucoup, mais deux, c’est trop. Quelles qu’en soient les raisons. http://www.youtube.com/watch ? v=rXc6zNFbBEs = Présidentialisme le 22.09.2012.
Comment Charlie Hebdo peut-il « pousser à la radicalisation » ?
Enfin, parmi ses lecteurs perdus alors, Trevor Narg !
« La liberté c’est la responsabilité » a-t-il écrit dans son premier livre « 5021, l’autre monde » (2005). Que vaut une liberté irresponsable ? À quoi peut-elle conduire ? Ces « caricatures » étaient-elles une marque de liberté ou de provocation ? Surtout dans la récidive et son soutien médiatisé.
Autre interrogation, la protection de leurs bureaux était-elle suffisante pour empêcher le massacre des douze victimes, dont Cabu, Charb, Tignous et Honoré, ces talentueux journartistes ?
(Message écrit le 7 janvier, édité le 3 février 2015)
FRANCE, POUR SORTIR DE L'ENLISEMENT, 2 MESURES SIMPLES,
un essai de 50 pages écrit par Trevor Narg et édité par Thélès en février 2009,
ignoré par le Président, qui l'a reçu dès sa parution, donc depuis lors,
ses 2 mesures - réformer la TVA et un scrutin proportionnel stable -, sont immédiatement reprises par le sortant-candidat dès l'entrée de sa campagne électorale.
Sauf que, instinctivement ou délibérément, il les déforme au point d'en proposer le contraire, donc, selon l'auteur, pour continuer à enliser le pays.
En effet, la TVAP proposée par Trevor Narg, la TVA à récupération partielle rééquilibre l'argent et le travail dans la production et sa redistribution sans augmentation de la TVA, une justice et une efficacité qui bénéficient aux vraies entreprises et à l'emploi.
C'est l'inverse que préconise le sortant-candidat avec sa "TVA sociale", celle-ci en augmentant les prix fait supporter aux consommateurs des réductions de charges aux entreprises sans distinction, risquant ainsi d'amplifier l'injustice socio-économique actuelle.
Quant à "la proportionnelle", la question n'est pas d'enlever un argument majeur à ceux que le scrutin majoritaire actuel excluent de la représentation nationale, comme le propose le sortant-candidat avec ses "10% de proportionnelle", mais d'établir une vraie démocratie avec une véritable représentation des Français dans leur Parlement, au pouvoir législatif, puis exécutif si de plus ils choisissent d'en finir avec le présidentialisme actuel : http://2012uneautrevoie.blogspot.com/
L'argument du manque de stabilité faute de majorité ne tient que si la question reste traitée à la gaulliste, alors que les vraies démocraties l'ont résolue, la majorité des pays européens.
Un exemple :
Quant aux autres candidats qui ont reçu ou connaissent ces 2 mesures, qu'attendent-ils pour les proposer ? Pour montrer que, SORTIR DE L'ENLISEMENT, (r)établir la justice, le respect et la motivation est possible, en traitant les causes essentielles qui en privent le pays depuis la rencontre de la Ve République et de la mondialisation actuelle, le présidentialisme et la TVA.