Le texte du clip suivant, en attente depuis le 3 décembre d’explications, surtout sur les heures sans intervention des forces de l’ordre dans un Bataclan au millier de spectateurs soumis aux tirs de 3 tueurs kamikazes Daechiens.
« Le Canard enchaîné » du 9 décembre est le premier à « se risquer à rembobiner le film. » Ce n’est pas 3 heures d’attente mais de 21h40 à 0h08 donc 2h28 ; de plus « sans ordre et dans la plus totale improvisation… l’intervention héroïque d’un commissaire et de son chauffeur arrivés sur les lieux vers 21h50 … tue un terroriste, provoquant le repli des deux autres avec une vingtaine d’otages. » Sans eux combien de victimes ?
Ce matin sur Europe 1, autre information, d’un blessé, Cyril : des forces de l’ordre à l’extérieur vues de la salle pendant 2 heures avant d’intervenir.
« ... la BRI a mis beaucoup de temps à intervenir. A attendre les ordres ?… Les flics d’élite s’interrogent sur leurs exploits » titre « Le Canard » qui termine par « Et les terroristes ne risquent pas de répondre aux questions des juges… » Comme le 9 janvier.
Quant à la COP21 et aux régionales, on en saura plus ce week-end.
En tout cas pas pour les 130 tués, 350 blessés, leurs proches et familles, victimes de Daech à Saint-Denis et Paris.
Cette fois encore les circonstances interrogent. Un mois avant les élections régionales ; leurs dégâts, presque nuls au stade de France où se trouvaient le président de la République et plusieurs ministres ; 90 morts et de nombreux blessés par 4 tueurs dans une salle de spectacle de plus de 1000 places, la police attendant 3 heures pour y pénétrer. D’autant plus surprenant, révoltant même, en entendant les éloges qui n’ont cessé de suivre leur intervention.
Ainsi fut écrit le lendemain le texte d’un clip qui n’est pas diffusé encore à ce jour, inutile d’ajouter au trouble compréhensible installé pour quelque temps sans doute. Comme pour les massacres de janvier d’ailleurs.
Comment des membres du « Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) » peuvent-ils confier au « Monde » les « failles et incohérences du dispositif de protection du président de la République », sachant que cette confidence sera publiée dans le quotidien ce 26 mai ? De plus peu avant objet d’un débat radiophonique sur « Europe 1 » vers 13 heures, précisant que ce chef d’État est l’un des plus exposés aux risques d’attentat ?
Il y est insisté sur l’autorité exclusive du président de la République sur sa sécurité. Ainsi se posent 2 questions :
- a-t-il autorisé cette confidence au « Monde » et sa diffusion étendue ?
- a-t-il imposé depuis le renforcement de sa protection en conséquence ?
En principe la responsabilité appellerait des réponses affirmatives, donc l’interrogation : pourquoi ?
Cherche-t-il à dissuader toute intention d’attentat à son égard ? Mais pourquoi ainsi, alors que cela l’y expose davantage ?
Ou au contraire, ayant amélioré sa protection, donc sans risque chercherait-il à y inciter, à en provoquer un ? Pourquoi alors ? Reconfirmer l’unité du pays autour du Président comme le 11 janvier 2015, cette fois lui-même sauvé d’une attaque intégriste ?
On ne peut imaginer un tel scénario ! Même à l’approche de l’élection présidentielle.
Mais pourquoi alors cet article dans « Le Monde » et ce débat sur « Europe 1 » ?
Suivant de près le texte de ce clip écrit hier 6 janvier, non édité, l’attaque contre « Charlie Hebdo » dans ses nouveaux bureaux avec ses 12 morts réveille des souvenirs qui semblent oubliés aujourd’hui à ce que l’on entend depuis sur les ondes et médias.
« Notre 11 septembre » à plusieurs reprises. Effectivement sur les commentaires le rapprochement existe, sur des points essentiels : pas de « pourquoi ? », ni de « qu’a-t-on fait pour l’éviter ? », mais « nous sommes en guerre »…
Mais aussi des positions ostentatoires de responsables politiques de tous bords, pour la « France unifiée » : drapeaux en berne, minute de silence, cloches de Notre-Dame, manifestations populaires… finalement l’unanimité anti-islamique, l’unité française ainsi réalisée !
L’unité française réalisée ! l’impossible accompli, il a fallu 12 morts et 2 tueurs djihadistes pour parvenir à l’impossible, à l’unité. Si elle dure ne devraient-ils pas être récompensés ?
Attendons donc la suite.
Mais la France coincée par ses engagements récents, le crime odieux n’était-il pas inévitable ? N’était-il pas prévisible ? Rares certes, les alertes ne manquent pas, pas plus que les interrogations. Vers une « 3e guerre mondiale ?» peut-on lire ici et là : résultat des fautes de l’Occident et de son affaiblissement ?
« … un dessin ? une observation plutôt, sur une conversion religieuse pour épouser une milliardaire. Incroyable !
Surtout viré (pas sûr, hypocrisie en plus) par le médiatisé défenseur de la liberté d'expression depuis la diffusion par son hebdo des rendues fameuses "caricatures" de Mahomet, et l'exploitation médiatique qu'il en a fait.
Fragmentation pragmatique ou manipulation générique ? Les deux peut-être, Cela ne concernait pas les mêmes. En tout cas antiracisme à géométrie variable. »
Incroyable ! Une fois c’était déjà beaucoup, mais deux, c’est trop. Quelles qu’en soient les raisons. http://www.youtube.com/watch ? v=rXc6zNFbBEs = Présidentialisme le 22.09.2012.
Comment Charlie Hebdo peut-il « pousser à la radicalisation » ?
Enfin, parmi ses lecteurs perdus alors, Trevor Narg !
« La liberté c’est la responsabilité » a-t-il écrit dans son premier livre « 5021, l’autre monde » (2005). Que vaut une liberté irresponsable ? À quoi peut-elle conduire ? Ces « caricatures » étaient-elles une marque de liberté ou de provocation ? Surtout dans la récidive et son soutien médiatisé.
Autre interrogation, la protection de leurs bureaux était-elle suffisante pour empêcher le massacre des douze victimes, dont Cabu, Charb, Tignous et Honoré, ces talentueux journartistes ?
(Message écrit le 7 janvier, édité le 3 février 2015)
L’assassinat d’Hervé Gourdel est-il une déclaration de guerre de l’ »Etat islamiste » (EI) à la France ?
est-il demandé à Olivier Roy, spécialiste de l’Islam internationnalement reconnu, dans « Le Monde » des 28-29 septembre 2014. Voici sa réponse :
« La déclaration de guerre a été le bombardement très médiatisé des Mirage français sur les positions de l’EI. A partir de là, on est effectivement en guerre. Mais l’erreur de communication a été de mettre l’EI sur le même plan qu’un Etat, l’Etat français, et donc de lui accorder une importance qu’il n’a pas. On est tombé dans la propagande de l’EI, qui est du même type que celle d’Al-Qaïda : se présenter comme une alternative mondiale à l’Occident. Aucune leçon n’a été tirée de treize ans de lutte contre Al-Qaïda. »
« …avant même que l’EI intervienne hors de son territoire, le gouvernement français a “internationalisé“ le conflit, ce qui est très maladroit, car cela redonne de la légitimité à l’Etat islamique et met la France en première ligne, ce qui était parfaitement inutile… »
Pour conclure, que « la commémoration de la guerre de 1914 est montée à la tête de nos dirigeants ! »
Voici le texte de ce clip que j'ai édité le 25 septembre 2014
Décapité
après des journalistes américains en Irak,
en Algérie un randonneur français.
Et qui après ? Conséquences directes
des attaques aériennes sur l’Etat Islamique
né du développement djihadique en Irak
et en Syrie, lui, résultat des interventions
occidentales dans le monde musulman
depuis 30 ans. Depuis les Printemps arabes
en particulier, où les maîtres alors contestés
ont pu ainsi gagner avec l’instrumentalisation
religieuse contre les révoltes des jeunes,
contre leurs aspirations démocratiques.
Que la France ne cède pas au terrorisme
c’est sûr, mais ne doit-elle pas prévoir
les conséquences de ses interventions ?
Là, après 190 tirs américains, dès le 1er.
L’exemple de la Libye ne suffit-il pas ?
La France coincée par ses engagements récents, le crime odieux était inévitable. Mais n’était-il pas prévisible ? Rares certes, les alertes ne manquent pas, pas plus que les interrogations. Vers une « 3e guerre mondiale ?» peut-on lire ici et là : résultat des fautes de l’Occident et de son affaiblissement ?
En France, ça n’a pas tardé. Dans les 48 heures, une nouvelle fois la fin de la Françafrique, clamée au sommet de l’Élysée, et une Miss France métisse franco-béninoise. Bon début, mais reste à traiter le fond, en débarrassant le pays de ses pollutions historiques et sociales, à commencer par le « Mite » qui la sclérose depuis un demi-siècle.
L’actualité le rappelle encore, en Centrafrique et au Mali avec l’un, après la Libye avec son prédécesseur, mais au service des Africains ou de présidents de la République français en mal de popularité ? Avec une déstabilisation cruelle et durable, dans le mépris ou l’imprévision d’un néo-impérialisme, du présidentialisme hérité et entretenu par ce mythe.
Petit récapitulatif :
Lier le racisme à la colonisation paraît naturel, sauf que là, et trop souvent, c’est de façon abjecte (Jules Ferry déjà ! Et, de De Gaulle à Giscard, la France soutenant l'apartheid…). Par des esprits étriqués, enfermés dans leurs privilèges, y compris médiatiques. Cela amplifié par l’instrumentalisation anti-islamiste depuis le 11 septembre 2001. À quand le réveil ?
« Classement PISA : la France championne des inégalités scolaires »
titre Le Monde ce 3 décembre 2013 :
- 25e place sur 65 participants – à la 18e sur les 34 pays membres de l'OCDE, tout juste dans la moyenne des pays de l'OCDE ;
- Des écarts qui se creusent. Le poids croissant des inégalités sociales. Les difficultés des enfants d'immigrés. Des élèves anxieux. Les filles moins performantes.
Rien ne manque !
Sinon l'origine de ce bilan, la Ve République :
« - l'affaiblissement de l'enseignement, déstabilisé avec d'incessantes réformes et sa confusion avec l'éducation, opposant finalement parents et enseignants, tous perdants, les enfants d'abord et la société ;
- une décolonisation dramatique pour les peuples concernés, nombreux obligés depuis d'émigrer pour survivre, et des rapports déséquilibrés, nuisibles en tout aux deux continents, populations et économies, au profit de privilégiés politiques et financiers… »
Jour de rentrée scolaire, comme chaque année depuis un demi-siècle, réformée, jusque là toujours dans la confusion entre enseignement et éducation avec les résultats désastreux, déplorés aussi chaque année. Depuis des années Trevor Narg propose d'en finir et de rétablir chacun dans son rôle, éducation aux parents, enseignement à l'école.
21 mars 2013
L'un des gâchis de cette République, le pire sans doute.
Une enquête de l'Unicef (Europe1 10.04.2013) vient de situer la France au dernier rang des pays riches (13) dans "le dialogue parents-enfants". Mais avec 1 enfant sur 5 ayant consommé du cannabis, elle est en première place. A quand le réveil ?
2 décembre 2011
Parmi les ravages de la Ve république, le traitement de la jeunesse avec son Education Nationale ! Mais son créateur ne voyait-il pas dans les Français des "veaux". Mission accomplie ?
30 septembre 2011
Des gosses mal élevés, des incivilités, rien de tel pour nourrir violence et insécurité utiles à certaines politiques. De même que le défaut de jugement résultant d'une instruction insuffisante pour y ajouter les moyens d'influence. Volontaire ou non, depuis 50 ans de Ve république, on voit le résultat.
1er mars 2011
2011, l'année des prises de conscience ! Dès le début, de leur expression courageuse dans des pays du Sud, contre leurs dictateurs. Révélant ainsi les "horreurs et manipulations" de la décennie précédente, surtout, pas seulement chez eux. A quand l'assainissement ailleurs ? A quand le réveil ?
9 octobre 2009
Entre la loterie pour les pauvres et la carotte pour attirer les élèves à l'école, les idées ne manquent pas chez certains. Difficiles à qualifier, entre mépris et ignorance.
29 juin 2009
Aujourd'hui, même des ministres se plaignent du manque de respect sur les médias, d'avoir été "remerciés" sans ménagement, l'une d'elle, sans même un coup de fil du Chef du gouvernement. D'autres du manque d'éducation de ces ministres ! Signe du temps dont Trevor Narg rappelle une cause profonde
14 juillet 2008,
le jour de gloire est arrivé. Et la jeunesse ? Peu de place à part des mots et bientôt l'interdiction de vente d'alcool. Elle est notre avenir pourtant, au Sud comme au Nord, peut-être davantage même. Pour le rappeler, aux mots de défiler.
Après des mois, des années peut-être, sans attentats terroristes (hors du pôle irakien) malgré les initiatives occidentales, en Afghanistan et au Mali notamment, fallait-il réveiller l'anti-islamisme ?
Oui apparemment, la Tunisie et l'Égypte étaient mûres après deux ans d'échec politique aux mains d'islamistes.
En Égypte la nomination à Louxor d'un gouverneur prétendu responsable de l'attentat de 1997 contre des touristes suisses (1) reprochée au président Morsi, largement médiatisée a permis les manifestations de ses partisans et les massacres précédant son arrestation, avec le coup d'État de l'armée.
Cela alors qu'un millier de terroristes venaient de s'évader des prisons d'Afghanistan avec "le risque d'attentats partout dans le monde" (dans les TGV d'Europe en particulier), et alors qu'Israël venait de décider de nouvelles constructions dans une zone occupée proche de Jérusalem en négociant avec ses voisins palestiniens.
Cela suivi de près des bombardements chimiques faisant des milliers de victimes en Syrie, embarrassant les responsables occidentaux, suivis aussi d'attentats au Liban.
Une véritable mise à feu de la région.
Soudaine mise à feu en effet du Proche-Orient sans la moindre cause terroriste, mais embarrassante pour un Occident non concerné directement, et plus spécialement le président Obama, seul responsable occidental depuis longtemps ayant cherché à apaiser ces interminables confits.
Coïncidence qui peut paraître surprenante, d'autant plus qu'elle ne l'est pas, manifestement, qu'elle est significative d'une instrumentalisation de l'islamisme depuis deux décennies.
Un indice ? Le prétexte de Louxor, son attentat de 1997 (1) suivant de près la représention d'Aïda au temple d'Hashepsout organisée pour tous les Grands du monde par Moubarak : c'est la vengeance des proches des victimes d'une incarcération générale sécuritaire, sans rapport avec l'islam, mais due au Président d'alors. Les médias qui venaient de la diffuser ont été informés de la supercherie avant les massacres du 14 août 2013 lors du coup d'État de l'armée. Pas de réactions alors. Par contre, que de bruit autour des brutalités réveillées dans la région, et alors qu'il soutenait El Assad contre les djihadistes, Israël aurait convaincu Obama d'intervenir.
Au point qu'une intervention militaire occidentale se prépare contre les installations concernées du président El Assad, probable assassin à l'arme chimique, avec les incertitudes et risques majeurs que cela représente pour la région et au-delà, et de réveil d'un anti-islamisme qui semblait se calmer.
les attaques islamistes au Kenya et au Pakistan : confirmation ?
Le réveil se confirme en effet, au Kenya dans un centre commercial de Nairobi, le 2ème jour plus de 59 morts, de 200 blessés, des otages. L'indignation mondialisée, en même temps qu'un groupe islamiste revendique un double attentat suicide au Pakistan, devant une église de Peshawar.
Trevor Narg l'a écrit, "Science et vie" confirme son existence dans son numéro de juin 2013 :
"la provenance et la nature de la pluie de particules qui s'abattent à chaque seconde sur la Terre avec une énergie inouïe ne font plus de doute...
Bombardant uniquement la haute atmosphère, les rayons cosmiques ne frappent en définitive que...les avions (page 98)..."
Or dans son premier roman, "5021, l'autre monde", Trevor Narg décrit ce qui nous attend si l'on continue de polluer l'atmosphère au point de la priver de sa fonction protectrice des rayons cosmiques. Il était temps que la pertinence de cette hypothèse se confirme et rende à son anticipation toute sa crédibilité, parfois mise en doute.
Ainsi que ses mises en garde écologiques, qui ont suivi.
Pape François à Lampedusa : "Qui est responsable du sang de ces frères et sœurs ? Personne !..."
Trevor Narg répond : Si ! De Gaulle.
De Gaulle, entre autres sans doute, avec sa décolonisation exemplaire des années 60, "dramatique pour les peuples concernés, nombreux obligés depuis d'émigrer pour survivre, et des rapports déséquilibrés, nuisibles en tout aux deux continents, populations et économies, au profit de privilégiés politiques et financiers. Le documentaire "Françafrique" de Patrick Benquet (Compagnie des Phares et Balises 2010) en rapporte les faits, les fondements, les témoignages, édifiants sur les pratiques de responsables politiques français à partir des années 60. Une responsabilité démontrée et accablante." Confirmant son mépris pour ces peuples, Sétif le 8 mai 1945 et "les autres massacres, celui des manifestants ‘Français musulmans algériens’ à Paris le 17 octobre 1961, de même que celui, par le FLN cette fois, des harkis abandonnés par l'armée française - qu'ils avaient servie -" (1), donc la France, eux sur le terrain, en première ligne souvent.
Un exemple d'exploitation des pays au détriment de leurs populations, répandu sur une part importante du continent avec les conséquences constatées depuis des décennies, que vient de dénoncer enfin une haute autorité mondiale.
Il est grand temps de prendre conscience des ravages causés autant par certains héros, devenus historiques par les victoires qui leur sont attribuées, que par la vénération qui leur est portée de ce seul fait, oubliant ses conséquences humaines et au-delà.