C’est l’un des thèmes qui agite ce début de campagne électorale, le sujet qui bouscule les états-majors et donne la fièvre aux politiques : comment faire pour produire français ? Comment protéger notre industrie, nos produits et notre savoir faire contre la concurrence étrangère ?
Complément d’enquête sur cette Chine qui ne connaît pas la crise et sur ces Français qui s’y brûlent les ailes..."
Ce n'est pas tout, ce n'est pas nouveau, le 13e arrondissement de Paris, puis les 3e et 18e, les entrepôts à Gennevilliers, au port du Hâvre, entre autres.
Ce n'est qu'un début à lire ce texte édité en février 2007 :
"... Tout pareil, partout. Avec la fin des rêves également, le pas pris de l’argent sur les idées, des gestionnaires sur les ingénieurs, des groupes financiers sur les entreprises, du court sur le long terme, tout pareil, partout. L’ordre social également, le nouvel ordre social, celui de cette mondialisation. Des chiffres atteints les premiers par la Chine où un pour cent de la population détenait soixante pour cent de la richesse. Assez vite généralisés ailleurs avec l’équilibrage concurrentiel. Ainsi l’Europe n’engendrant quasiment plus que quelques produits de grand luxe et l’accueil des visiteurs de ses sites historiques, ses activités s’étaient considérablement réduites, son produit intérieur brut en chute libre. Autant de transféré, en même temps que ses productions et ses technologies, à une Asie de plus en plus riche, au point de poursuivre ses investissements à son habitude, mais à une autre échelle. En s’appropriant cette fois le patrimoine culturel et foncier. Énorme avantage pour l’État coquericain, entre autres, et sa population, ces ultimes privatisations, bâtiments publics et oeuvres d’art encore nombreux, ralentirent la chute des revenus et des prestations sociales, ainsi que la charge de la dette publique héritée du passé, l’illusion pour cette génération d’échapper au désastre. Dernière servie, mais satisfaite. À la satisfaction des maîtres d’alors, comme auraient été satisfaits les précédents qui avaient ouvert la voie..."
Un extrait de "2053 le réveil" de Trevor Narg, page 175.
Nous n'y sommes pas encore, pas tout à fait, mais nous y allons si l'on continue : le résultat de la mondialisation actuelle certes, mais surtout des politiques menées en Occident depuis un demi-siècle, en France "coqueriquaine" en particulier.
Tout cela était prévisible, ce qu'annonce et développe la trilogie de Trevor Narg *. Rappelons que ce tableau date d'un peu plus de 5 ans, et ce court extrait résume et anticipe les effets de cette situation.
* Sa trilogie, 5021 l'autre monde, 5022 la suite en Egypte, 2053 le réveil, sera bientôt éditée en e-book sous le titre :
"De L'ECRAN au réveil, la trilogie" de Trevor Narg
Mais il est encore temps d'enrayer cette situation, les interventions et essais de Trevor Narg proposent des solutions concrètes :
Quant au "Made in France", la question est d'actualité depuis longtemps.
Les économistes ne peuvent ignorer qu'en faisant peser la fiscalité intégralement sur la consommation et non plus sur la production en partie, la TVA l'a déséquilibrée en faveur de la production à partir des années 70.
Ceci en principe, sachant qu'avec sa récupération intégrale incitant à la sous-traitance, elle a favorisé les délocalisations et les intermédiaires, au détriment des vrais entrepreneurs et de l'emploi.
La plupart des problèmes économiques et sociaux en découlent depuis, aussi bien chez les "délocalisateurs" que chez les "délocalisé".
La TVA dite "sociale" ne peut les résoudre puisqu'elle les amplifie, donc les aggrave.
Seule une réforme de la TVA rééquilibrant la fiscalité entre production et consommation peut le permettre.
La TVAP, en remplaçant sa récupération intégrale en phases intermédiaires par une récupération partielle, la retenue étant affectée au budget social.
Cette "TVA à récupération partielle", la TVAP, rend la fiscalité économique redistributive, plus juste et plus efficace pour des entreprises plus compétitives et plus d'emploi, les importations taxées mais sans protectionnisme.
Contrairement à la TVA sociale, sans augmenter les prix, la TVAP assainit l'économie sans pénaliser les citoyens et en favorisant les entrepreneurs et créateurs, les PME en particulier, donc le "Made in France".
Mais pas seulement. Traitant les dérives de la mondialisation à leur base, la TVAP résout d'autres problèmes qui en résultent, de la pauvreté à l'endettement.
Les responsables politiques et économiques en sont informés. Qu'attendent-ils pour l'étudier et l'appliquer ?
5O22 la suite en Égypte, les pérégrinations du jeune Lucas vers de nouvelles découvertes.
Le roman se situe dans un futur proche, celui que nous préparons en ce moment. Du moins si rien ne change, des pratiques et des hommes actuels. Les réductions de GES prévues à Kyoto étaient insuffisantes et, depuis, la Chine et l'Inde explosent ! Ici ce n'est qu'une hypothèse, le climat et l'atmosphère sont détériorés, la vie terrestre privée de ses éléments fondamentaux.
Dans cet univers hostile, les survivants doivent s'organiser, c'est 5021, l'autre monde . Puis, des décennies sans pollutions, une amélioration s'annonce. L'atmosphère change, à Assouan, deux gosses ont pu sortir de leur case sans protection et gambader sans être foudroyés. Les experts du monde s'interrogent et se rendent sur place. Lucas y est envoyé en observateur.
C'est cette aventure que raconte 5022, la suite en Egypte . Un voyage initiatique pour le jeune homme qu'il est encore et qui a vécu toute sa vie enfermé dans sa case avec, comme seule ouverture au monde, un écran. Un voyage qui lui réserve bien des découvertes, celle des autres, la sienne, celles du plaisir, de l'amour et de bien des émotions. De l'Egypte aussi, l'éternelle intacte mais le Nil asséché.
Dans ce futur étrange, tout se passe en effet autrement. Le roman y trouve sa coloration et ses surprises. Jusqu'au délire parfois. Le roman du bonheur, au karkadé, de l'amour, à la fleur d'oranger.
Le coeur de la trilogie, entre 5O21, l’autre monde, et 2053, le réveil.
Petit "blog à part"
5022 , une histoire d'amitié, un roman d'amour ? Plus encore, peut-être. Des sentiments à nu, des sens exacerbés dans une quête de savoir, une conquête libératrice.
Un conte oriental. L'Orient proche et insolite, tapis volants et hammams aussi. Désorienté, le jeune héros ne l'est plus, il trouve sa voie et s'épanouit.
L'histoire se déroule dans un futur proche, celui peut-être que nous préparons actuellement. Le héros, né peu après un cataclysme climatique majeur, se rend en Afrique pour une mission liée à la catastrophe. La première occasion pour lui de sortir de l'isolement dans lequel la rigueur de l'environnement l'a confiné jusque-là, comme les autres survivants. Son premier contact direct avec les autres et de nouvelles ambiances ; à sa propre découverte, ses premiers émois, l'amitié, l'amour, la surprise de son homosexualité. Et bien d'autres encore.
Une escapade sensuelle, du sentiment et du plaisir sans retenue, à l'extrême. "De sel, de sucre et d'épices", le roman n'est pas que cela, c'est l'évasion, la réflexion, du bonheur à portée de tous.
L'histoire vient d'être résumée, mieux encore à la lecture du livre le plaisir d'en découvrir les ambiances et les péripéties. En donner ici des extraits risque d'en réduire l'effet de surprise, c'est la raison de ce "blog à part" ; mais un risque à prendre aussi à destination de ceux que ces extraits pourraient mettre en appétit. Et ce n'est qu'un avant-goût...
Page 59
"Il était tellement bien, à savourer tranquillement un bonheur nouveau, entier, sans véritable raison ni conséquence autres que de se connaître un peu mieux. Il espérait s’endormir sur ces pensées, bordé par la présence de celui qui l’a révélé un peu plus encore, à lui encore quelques heures. Pourquoi faudrait-il qu’il ait à le partager? Les sensations se précisent en ce sens, dans la multiplication des mains. Pourquoi faut-il que ces doigts, que ces paumes, trouvent et fassent ce qu’il faut pour faire tout oublier, se laisser aller à eux, à leurs jeux, à y succomber? Plus de retenue, que du désir bientôt. Encore. Un peu plus encore avec la profusion des contacts qui enveloppent le corps, non seulement consentant mais bientôt demandeur, un peu, toujours plus. Avide de ces sollicitations doublées, multipliées, dans l’infinité des possibles, dans l’affinité des attentes, accentuées entre elles, à l’envahir, à défaillir. Au point qu’il aimerait grandir, se dilater, pour en offrir, en recevoir davantage, s’élargir en des positions, des mouvements, portés par les deux autres jusqu’aux contorsions les plus inconcevables dans le mélange des membres et la confusion des chairs, les délicatesses les plus intimes, les brûlures les plus profondes, douceur et douleur du plaisir extrême, du don de soi, de l’autre, de l’autre aussi, attentionnés, du monde, de l’esprit, du tout qui chavire, submergé, inondé, de bonheur et de délectation confondus dans l’entrelacs humide et haletant des corps incandescents, interpénétrés, engloutis, fondus. Dans la fusion des chairs et des coeurs déchiquetés par l’explosion des sens et du sens. Bouleversement intégral, épectatique. Toutes perceptions tourneboulées, le corps encore en feu, comblé, rassasié, Lucas n’en peut plus. Ce qui lui reste d’énergie rassemblé pour goûter le calme revenu dans le désordre odorant qui l’enveloppe. Pourvu que le troisième ne vienne pas les rejoindre ! ..."
Page 46
"Il ne sait toujours pas s’il doit réagir. Peut-être n’est-il pas trop tard ? Aucune répulsion. Au contraire, son corps lui dit non, surtout pas, ne laisse pas passer, vis à fond cette expérience étonnante. Sa raison s’interroge. Un peu troublée sous l’effet des caresses. Pourquoi refuser cet échange s’il lui plaît et si, de plus, il plaît à l’autre. Le devrait-il ? X, Y ou Z ? Qu’importe finalement, il ne leur veut que du bien à l’un ou à l’autre, il les aime bien, depuis le début du voyage. Cet autre en train de lui soulever le torse, délicatement mais avec force, et de lui retirer sa chemise. Le drap qui les séparait, ce drap dont il s’était servi pour l’immobiliser, s’évacue également. Ne restent plus sur la couchette, de plus en plus étroite, que deux corps nus, Lucas le sent partout maintenant au contact de l’autre, et une tension qui s’accroît. Et il devient hystérique lorsqu’il sent quelque part quelque chose d’incroyable, de fulgurant et d’infime à la fois, la pointe d’une langue, une langue commence à le lècher, sur la poitrine d’abord, puis vagabonde lentement, humide, torride, au hasard sur le reste de sa surface, sur sa peau en folie. Il en crierait tant ses sens exultent. À hurler. Il voudrait y échapper, c’est trop fort. Le voudrait-il vraiment ? Que lui arrive-t-il ? Il laisse faire, trahissant ses sensations par de petites convulsions çà et là et un souffle haletant, tantôt retenu, suspendu, tantôt relâché, à l’abandon. Que c’est bon. Trop fort, vraiment trop. L’autre le dévore, il s’en régale, se régale, il attend un geste, une réponse plus consentante, plus volontaire de sa “victime”..."
Page 148
"Tout à ce qu’il perçoit dans cette demi-pénombre, à l’odeur indéfinissable mais bien présente, incapable de choisir entre continuer de regarder ainsi, passivement, répondre à l’invitation ou s’approcher comme l’envie l’en prend, Lucas se sent soudain pris d’une violente excitation, une excitation qui n’échappe pas au regard rieur de l’éphèbe face à lui. Qui, dans un naturel déconcertant, s’approche tranquillement et l’aide à ôter sa protection. La surface de la bâche paraît immense, plus que jamais, son ampleur et ses plis n’en finissent pas, des mouvements qui le frôlent et accroissent le trouble, la tentation, l’envie d’un corps à corps immédiat. Irrésistible. Doux et viril, le simple contact des peaux, des muscles, le rend fou de désir. Vite, tout de suite, rien d’autre, s’accoupler, un peu de salive, beaucoup d’envie, le feu de la passion physique, sensuelle, les dévore, les irradie, les incendie, les brûle, une inflammation ravageuse, écarlate, le tapis volant s’évade haut dans la fournaise, l’invasion solaire, éclatante ... "
Page 269
"Passent les jours, les heures, les nuits, privé de W, de sa présence, de sa chaleur. L’absence, des sensations de manque, une indéfinissable tension, une lente montée d’excitation naturelle grandissent, subtiles, à l’intérieur de Lucas avec les jours. Elles l’envahissent fatalement, corps et esprit, de temps en temps, dans cette solitude mêlée d’attente insatisfaite. De l’extérieur aussi, d’autres le ressentent-ils peut-être, y sont-ils sensibles. Ali l’est. L’intérêt qu’il porte à Lucas sans doute. Il est là à chaque fois que cela le prend. Non pour le solliciter ni ajouter à sa gêne, mais pour tenter de l’aider, le tenter aussi, si cela pouvait le satisfaire. Lucas n’est pas insensible à pareille attention, surtout venant d’un être exquis qu’il aurait peut-être suivi s’il avait été libre. Libre il l’est, Ali le sent bien, il aime cependant, il aime quelqu’un d’autre, Ali le comprend. Surtout sur les rives incertaines de la tentation où Lucas le laisse approcher, imprudemment ressent-il alors..."
5022, encore ?
Et bien d'autres choses à découvrir.
Page 68
"Prolonger le passé, étendre l’avenir, tenter de les fondre, de les confondre afin d’éliminer le creux dans lequel il se sent errer. Dans le bleu encore. Qui l’attire, qui l’aspire à présent dans ses profondeurs, les profondeurs marines, de plus en plus denses, de plus en plus sombres, les abysses, leurs fantasmagories, leurs monstruosités et leurs mystères. Toujours plus loin, toujours plus risqué, se perdre, l’anéantissement assuré, sous compression, dans l’étouffement, l’implosion, déchiqueté, dévoré par d’effrayantes mâchoires et d’infimes mendibules, des épouvantables requins aux minuscules crevettes, petites pattes et antennes mobiles par milliards, sauvés des agressions atmosphériques par les grands fonds. Au moment de la quitter, l’eau deviendrait son élément, le principe vital. Pour la première fois de sa vie, sur ce bateau, elle a léché l’intégralité de son corps chaque jour, elle s’est insinuée dans ses interstices les plus intimes, demain ce sera fini, housse nocturne et combinaison diurne pourvoieront aux échanges et autres besoins..."
Page 242
“ ... plus rien des vexations et des sanctions qui ont poussé tant de gens au désespoir, à la folie ou à la clandestinité pendant des siècles. Par ignorance, intolérance ou méchanceté. Cela ne faisait qu’accroître les privations et les envies, amenant certains aux plus grands débordements. Jusqu’aux rencontres nocturnes en des lieux excentrés, sordides, s’y reconnaître et s’y donner, sans manières et sans attendre, sans retenue, à fond, à découvert, jusqu’aux extrêmités les plus insoupçonnables, isolés ou en groupe, dans des bois, des jardins, dans des chantiers, dans des bas-fonds, dans des pissotières, dans la fange, dans l’urine, dans la lumière la plus crue ou dans le noir le plus total, sans savoir avec qui, jusqu’où, des sensations incroyables et ultimes, ravageuses souvent, les maladies vénielles, puis mortelles, le sida, criminel, la violence aussi, l’infiltration de pervers refoulés et jaloux qui profitaient de la disponibilité, de l’ouverture et de l’insouciance ambiantes pour en abuser, et souvent après avoir abusé ou tenté d’abuser de leurs victimes, les dépouiller et les brutaliser, jusqu’aux pires sévices, jusqu’au pire. Plus calmes, plus hospitaliers, plus savoureux, les bains, les saunas, les hammams, carrelages brillants, vapeur, eau tiède, massages, serviettes et cabines, l’humidité commune, l’intimité moite et lascive, les douches tonifiantes. Des piscines aussi, d’autres espaces de vie et de rencontres, marginalisés, des lieux festifs, beaucoup de joie et d’amour. Et pas seulement physique. Des grands amours, durables, des vies entières, des couples magnifiques. La difficulté n’empêchait pas de s’aimer, au contraire. Ceux qui avaient connu ces époques pensaient que la clandestinité ajoutait une saveur et une intensité disparues en partie..."